Diverses associations existent pour soutenir les professionnels
du sexe qu’elles soient occasionnelles ou pas.
Aspasie
L’Aspasie est connue pour son soutien aux personnes travaillant dans le domaine du sexe. Elle a pour vocation de défendre les droits des travailleurs, travailleuses et leurs intérets. Particulièrement active en cette période de COVID, elle aide les prostituées non francophones surtout à organiser leur demande d’aides. Elle lutte contre la traite des blanches et aux autres forme d’exploitation sexuelle. Une prostituée pour demander conseille également quant à la protection de sa santé et à la prévention du VIH et autres maladies sexuellement transmissible ou IST.
Elle développe les actions de proximité, la prévention et la non stigmatisation des genres ou des origines. Elle va pouvoir orienter la personne vers les institutions de santé, d’administration ou juridique et la soutenir dans ses démarches. Elle a aussi une action auprès du public par les médias et collabore avec d’autres réseaux du genre. Elle adhère à la position d’Amnesty international.
Son centre est à Genève
Amnesty international
L’ONG demande aux gouvernements d’assurer aux travailleurs
du sexe une protection contre les préjudices contre l’exploitation et la
contrainte.
Elle collabore avec eux pour faire adopter des lois améliorants
leur vie et leur sécurité, souhaite mettre un terme aux discriminations subies,
donner le même choix d’études et de recherche d’emploi que dans les autres
catégories de la population.
Active dans la dépénalisation du travail sexuel et souhaite
abroger les lois interdisant les activités liées au domaine comme le racolage.
Elle met en avant que les lois actuelles sur les faits,
montre qu’elles offrent une impunité aux personnes maltraitantes auprès des
travailleuses du sexe qui ont souvent peur des sanctions qu’elles pourraient
avoir si elles signales une infraction à la police.
Les lois sur le travail sexuel devraient avant tout visé à
protéger les personnes de l’exploitation et des mauvais traitements, et non à
éradiquer ce travail et à sanctionner les travailleuses et travailleurs du
sexe.
Nous voulons que les
lois soient réorientées de manière à ce qu’elles sécurisent la vie des
travailleuses et travailleurs du sexe et améliorent les relations de ces
personnes avec la police tout en s’attaquant au véritable problème qu’est
l’exploitation. Nous voulons que les gouvernements veillent à ce qu’aucune
personne ne soit contrainte de vendre des services sexuels, ou ne se trouve
dans l’incapacité de renoncer à ce travail si tel est son choix», a déclaré
Tawanda Mutasah.
Fleur de Pavé
L’association est sur le terrain.
Elle dispose d’un bus
pouvant accueillir les prostituées ou elles trouveront une écoute à leurs
problèmes. Elle se déplace également pour des visites de prévention partout où s’exerce
la prostitution à Lausanne mais aussi dans tout le canton de Vaud. Elle offre
un lieu d’écoute d’accompagnement et de soutient.
Elle aide à prévenir les risques liés à la pratique et est
active dans la prévention des risques de transmission du VIH et des IST ainsi
que ceux lié à la consommation de psychotropes.
Elle facilite aussi l’accès aux soins dans les différentes
structures sociales ou médicales mais également l’accès à l’administration et
aux juristes.
Elle propose aussi un lieu d’échange et de discutions sur
les problèmes liés à la prostitution.
Active aussi dans la défense des droits et de la dignité des
personnes travaillant dans les métiers du sexe.
Demi-mondaine
Face à la crise provoquée par le COVID, une nouvelle
association basée à Genève mais couvrant toute la suisse Romande à fait son apparition.
Elle regroupe aussi bien des instituts de massages, des
clubs bars de rencontre, des salons érotiques, des sites d’annonce comme fgirl.ch, mais aussi des travailleuses indépendantes.
Voulant défendre d’une même voix toutes les personnes
travaillant dans le domaine du sexe.
Comme pour les activités touristiques d’hébergements ou de
restaurations, à l’heure actuelle, aucune date n’est annoncée par le conseil
féderal pour une reprise d’activité.
Et cela, laisse les travailleuses dans une situation précaire
ou travailler cachées rime avec guerre des prix, pression et insécurité.
Une charte a été discutée pour mettre en place des règles d’hygiène
pour aider à rendre la profession plus sécurisée.
Comme le port du masque, la désinfection systématique, l’accueil
d’un seul client à la fois.